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jean-luc romero - Page 145

  • Réunion ADMD à Dignes et dédicace des Voleurs de liberté demain

    J’animerai une réunion publique de l’ADMD à Digne-les-Bains vendredi 13 mai 2011 au centre culturel René Char – 45 avenue du 8 mai 1945 à 18h30. Cette réunion sera suivie d’une dédicace des « Voleurs de liberté » et d’un dîner avec les responsables locaux de l’ADMD. Tard dans la soirée, il me faudra prendre la route pour rejoindre Gap où j’animerai le lendemain matin une nouvelle réunion publique ADMD. Ca ne va pas être de tout repos ! Mais cette cause en vaut la peine…

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  • 1000 contribuables ont perçu en moyenne 365.000€ de remboursement d’impôts

    En 2010, grâce au bouclier fiscal, les 1000 plus riches contribuables ont touché la bagatelle de 365.000€ au titre du remboursement du bouclier fiscal qui enfin va disparaître. Pour 2011, il existera encore et certains contribuables aisés pourront même cumuler bouclier fiscal et suppression de l’impôt sur la fortune. Et l’on ose nous parler de justice fiscale en pleine période de crise et de précarisation de la population.
    Le bouclier fiscal aura couté la modique somme de 591M€ en 2010 aux caisses de l’Etat…

  • Générale de presse de « la Dernière leçon »

    J’assisterai ce soir à la générale de presse de « La dernière leçon », le magnifique livre de Noëlle Chatelet, adapté et mis en scène par Gérald Chatelain au Théâtre Artistic Athévains dans le 11ème ardt de Paris. Cette pièce raconte le départ voulu et annoncé de Mireille Jospin, maman de Noëlle Chatelet. Mireille était une des marraines de l’ADMD et est allée au bout de son combat pour une mort dans la dignité. Le rôle de Mireille est interprété par Catherine Rétoré et la pièce sera jouée jusqu’au 31 mai.

  • Patrick Roy : la transparence et le courage face à la maladie. A méditer !

    Patrick Roy, le député-maire de Denain est décédé mardi dernier. Il n’aura pas gagné son combat contre le cancer qui le dévorait. Mais il aura gagné une estime et une admiration qui dépassent tous les clivages politiques. Alors que les hommes politiques préfèrent cacher leur maladie - ils sont nombreux à être malades comme les Français ! -, la transparence qu’a souhaitée Patrick Roy est salutaire. Près de 10 millions de Français vivent avec des pathologies de longue durée comme le cancer ou le sida. Cacher sa maladie, comme le font bien des politiques, c’est comme admettre qu’il serait honteux d’être malades. Le geste de Patrick Roy dans ce contexte est donc exemplaire et aidera peut-être à la banalisation de la maladie. Avoir honte de sa maladie n’est, en plus, pas le meilleur moyen de la vaincre. Je suis bien placé pour le savoir… Et nous sommes tous des malades potentiels.
    Merci encore au député Patrick Roy et chapeau !

  • Réunion ADMD à Annecy et dédicace des Voleurs de liberté

    Aux côtés de Cyril Journet, j’animerai une réunion publique de l’ADMD samedi 7 mai à 14h30 salle Pierre Lamy à Annecy. Cette réunion sera précédée à 14h00 d’une dédicace des « Voleurs de liberté » organisée par la librairie Decitre.

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  • A Annecy contre le sida !

    Demain matin, samedi 7 mai, à l’hôtel de ville d’Annecy, j’animerai une réunion d’ELCS à 10 heures, salle des commissions. Une occasion de faire le point sur la pandémie de sida dans ce département et les actions qui y sont menées.

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  • Itw dans Corse Matin

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  • Mon discours aux 80èmes rencontres du CRIPS

    Discours de Jean-Luc Romero
    Président du Crips Ile-de-France
    80ème rencontres du Crips
    « Vivre en France avec le VIH en 2011 : quels changements ? Quels enjeux ? »

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    Mesdames, Messieurs, Chers amis,

    Le thème retenu pour cette 80ème édition des rencontres du Crips Ile-de-France est : « Vivre en France avec le VIH en 2011 : quels changements ? Quels enjeux ? ». Evidemment un vaste débat qui concerne réellement le cœur de l’activité du Crips Ile-de-France et qui annonce des interventions passionnantes.
    Avant de laisser la parole à Didier et aux intervenants des tables-rondes, je voudrais vous donner mes impressions sur ce thème. Je vais vous les donner aussi bien en tant que président du Crips Ile-de-France que personne vivant avec le sida depuis près de 25 ans.
    Vivre avec le VIH en 2011, quels changements ? Si  l’on regarde quelques années en arrière, ma réponse est simple : c’est pouvoir bien sûr et heureusement vivre. Je dis cela comme une évidence. Pourtant nous le savons tous ici tant nous avons perdu de proches, il y a quelque années, on parlait de mort à court terme, à très court terme. Alors oui, en 2011, grâce au travail acharné des médecins et des chercheurs, on peut vivre avec le VIH. On peut vieillir. On peut presque faire des projets de vie. On peut avoir des enfants même si cela demeure complexe pour y arriver. D’une mort inéluctable, d’une survie éphémère, on est passé à une vie à organiser, à construire, avec comme compagnon du quotidien, à vie, le virus du sida et son cortège de traitements. Un compagnon souvent insupportable pourtant.
    Mais n’allez pas croire que je verse dans la naïveté et un optimisme béat.  Je connais trop cette réalité pour l'idéaliser. Vivre avec le VIH en France en 2011, c’est bel et bien vivre avec une maladie obstinément mortelle. C’est une évidence que je me sens obligé de redire tellement j’entends de gens banaliser la maladie et ses effets.

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  • CR de ma réunion ADMD à Bastia dans Corse-Matin

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  • 2 milliards de dollars pour la taxe sur les billets d’avion

    La taxe sur les billets d’avion aura rapporté 2 milliards de dollars en 4 ans. Cette taxe, créée à l’initiative de Jacques Chirac, en2006, apour but de permettre le financement des traitements contre le sida pour les malades des pays pauvres. C’est Unitaid, présidée par l’ancien ministre Philippe Douste-Blazy, qui gère cette taxe et 15 pays ont apporté leur obole. Malheureusement, l’actuel chef de l’Etat ne s’est pas approprié ce mode original et juste de financement de l’aide médicale aux pays en voie de développement. Plutôt que de se développer, le montant de la taxe stagne. Dramatique pour les millions de personnes qui meurent du sida dans le monde, alors que des solutions existent pourtant. On a trouvé 2000 milliards de dollars pour sauver les banques mondiales mais on est incapable de trouver 20 petits milliards qui permettraient de sauver annuellement 2 millions de vie !

  • Exposition « Florence Cassez : une cause nationale » à la mairie du Xème ardt

    A l’invitation de Rémi Féraud, dynamique maire du Xème arrondissement de Paris, avec Charlotte et Bernard Cassez, nous serons présents ce lundi à 11h30 dans le hall de la mairie du Xème pour l’inauguration de l’exposition « Florence Cassez : une cause nationale ».
    Florence a peint plus d’une quarantaine de toiles dans sa prison du Mexique. A partir de ce lundi et jusque samedi, ces toiles pourront être vues par les Parisiens. Merci à Rémi de permettre ainsi qu’on puisse découvrir les talents de Florence et surtout avoir une pensée pour celle qui clame son innocence face à une justice mexicaine sourde à ses justes arguments.

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  • Un nombre record de détenus dans les prisons françaises

    64 148 personnes étaient détenues au 1er avril dernier. Ce n’est pas loin du record de juillet 2008 avec alors 64 250 personnes emprisonnées. Depuis le début de l’année, c’est une augmentation de 6% des détenus dans les prisons françaises sachant qu’il n’y a réellement que 56 150 places. Alors qu’une politique équilibrée nécessiterait un juste milieu entre prévention et répression, le gouvernement fait le choix d’une politique du tout répressif. Cette sur population carcérale n’en est que la conséquence et laisse mal augurer de l’avenir !

  • Réunion publique ADMD à Ajaccio et dédicace des Voleurs de liberté

    Après Bastia hier, toujours aux côtés du délégué de l’ADMD Robert Cohen, j’animerai une réunion publique de l’ADMD ce samedi 30 avril à 14h30 au Palais des Congrès d’Ajaccio. Cette réunion sera suivie d’une dédicace des Voleurs de liberté.

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  • Interview sur RCFM à 18h00

    A l’occasion de mon déplacement en Corse, je serai l’invité de la radio RCFM à 18 heures ce vendredi 29 avril.

  • Réunion publique ADMD à Bastia

    Aux côtés du délégué de l’ADMD Robert Cohen, j’animerai une réunion publique de l’ADMD ce vendredi 29 avril à 14h30 au Conseil général à Bastia. Cette réunion sera suivie d’une dédicace des Voleurs de liberté.

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  • Mon discours à la remise de décoration à Rudoph Brazda* (*dernier survivant de la déportation homosexuelle)

    Madame le député, chère Joëlle,
    Madame la présidente,
    Chère Marie-José Chombart de Lauwe,
    CherRaymond Aubrac,
    Cher Rudolf Brazda, Cher Jean-Luc

    C’est seulement quelques jours après le 66e anniversaire de la libération des camps nazis, après la Journée nationale du souvenir de la déportation, que vous avez choisi, madame le député, de distinguer Marie-José Chombart de Lauwe, Raymond Aubrac et Rudolf Brazda, ici présents, dans l’éclatant triomphe de la vie sur la barbarie, sur la nuit et sur le brouillard.
    Avant de parler de Marie-José, de Raymond et de Rudolf, quelques mots très simples, madame le député, très affectueux, pour vous dire combien je suis sensible à votre détermination exemplaire et admirable afin que la Nation française distingue aujourd’hui les survivants d’une époque effroyable, ceux dont la vie a été soumise à l’arbitraire et la sauvagerie. A vous madame le député, chère Joëlle, au-delà de l’amitié sincère et fidèle que je vous porte, je veux dire mes remerciements.
    Je me tourne vers vous trois, Marie-José Chombart de Lauwe, Raymond Aubrac, Rudolf Brazda. Comment ne pas être ému devant vous ?

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    A côté de vous trois – et comment ne pas penser à Lucie Aubrac également – nous voyons s’élever les belles mémoires de Marie-Claude Vaillant-Couturier, de France Bloch-Sérazin, d’Henry Frénay, d’Emmanuel d’Astier de La Vigerie, d’Yvon Morandat, de Raymond-Losserand, de Charles Delestraint. Nous voyons aussi se refermer les portes de la Santé, de Ravensbrück, de Mauthausen, de Buchenwald.

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    Regardez bien, jeunes gens. L’histoire se projette aujourd’hui devant vous. Ce qu’ils ont vécu, ce qu’ils ont souffert constitue votre héritage. Le plus ignoble des héritages, mais aussi le plus beau.
    Il n’y a pas si longtemps de cela, des hommes, parce qu’ils étaient juifs, homosexuels, tziganes, différents ont franchi le styx vers un enfer insondable d’où ils ne devaient pas revenir.
    Il n’y a pas si longtemps de cela, des femmes et des hommes se sont dressés au risque de leur vie – mais leur vie leur semblait si peu de chose au regard des valeurs qu’ils défendaient – pour résister à l’envahisseur casqué et botté.

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    Il n’y a pas si longtemps de cela, des hommes ont pleuré. Le frère que l’on séparait de sa sœur. La mère, de ses enfants. L’homme, de son amant.
    Cet héritage, jeunes gens, il vous appartient de le défendre. Chaque renoncement est un pas vers la barbarie. Vous ne devez accepter aucune compromission. L’intolérance, la bêtise, le rejet conduisent forcément à l’abject, à l’ignoble, à l’irréparable.
    Malgré mon émotion, je pourrais parler des he

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    ures durant de vos vies, de vos combats, de votre humanisme. Malgré mon angoisse à l’évocation de ces moments si sombres, je pourrais également parler des heures durant de la honte qu’en tant qu’homme j’éprouve au souvenir de ce que d’autres hommes ont commis.
    Permettez-moi d’avoir un mot plus personnel pour Rudolf Brazda à qui la République française, si justement mais si tardivement, a décidé de remettre les insignes de chevalier de la légion d’honneur. Un mot auquel s’associe notre éditeur Florent Massot retenu à l'étranger cet apres-midi.

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  • Remise de la Légion d’Honneur à Rudolf Brazda

    C’est aujourd’hui que sera remis la Légiond’Honneur à celui qui est probablement le dernier survivant des déportés pour cause d’homosexualité, Rudolf Brazda, actuellement âgé de 97 ans. Il y a un an, alors qu’il sortait son livre, notre éditeur commun, Florent Massot nous avait invités à un déjeuner. En rencontrant Rudolf Brazda dont le récit de son calvaire m’a bouleversé, j’étais persuadé qu’il avait forcément reçu la Légiond’honneur. C’était bien la moindre des choses ! Et bien non, la Républiquene l’avait pas encore honoré !
    En coordination avec « les Oubliés de la Mémoire », je suis donc intervenu auprès du président de la République. Après bien des contacts avec l’Elysée, dans un courrier du 21 avril, le président Sarkozy me confirmait la bonne nouvelle en ces termes : «  Vous avez exprimé le souhait de voir Monsieur Rudolf Brazda nommé au grade de chevalier dans l’ordre de la Légion d’honneur. J’ai le plaisir de vous informer que j’ai retenu cette candidature. J’ai en effet décidé d’attribuer, sur la réserve présidentielle, cette distinction à l’intéressé eu égard à son engagement au service de la France […] »
    Cette remise se déroule à Puteaux en présence de la députée-maire qui est aussi intervenue récemment en faveur de cette demande. Un moment émouvant en perspective.

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  • Pass contraception pour les lycéens financé par la région Ile-de-France

    Promesse faite pendant la campagne électorale des régionales par Jean-Paul Huchon et Anne Hidalgo, promesse tenue : le pass contraception pour les lycéens et les apprentis franciliens est en application depuis cette semaine. Merci d'ailleurs à Laure Lechatelier et Pénélope Komités pour sa mise en oeuvre !
    Ce pass, qui permet aux lycéens de disposer d’une contraception gratuite et ainsi d’éviter bien des avortements, est entièrement financé par la région Ile-de-France pour un montant de 7 à 9 millions d’euros. Il est d’ailleurs regrettable que l’assurance-maladie ait pour l’instant refusé de participer à ce dispositif imaginé déjà pour la région Poitou-Charentes par Ségolène Royal.
    Ce pass contraception est indispensable car comme le rappelle justement Jean-Paul Huchon, « le droit à la contraception est loin d’être effectif en Ile-de-France ». Pour plus d’infos, vous pouvez appeler au numéro vert 0.800.777.895 ou consulter le site internet de la région en cliquant ici.

     

  • Article de La dépêche du Midi sur ma réunion d'Albi

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  • Ma tribune pour le site Atlantico

    La déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 dispose que les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droit. D’où vient alors ce sentiment avéré que, les portes d’un établissement de soins franchies, l’homme ou la femme perd sa capacité à décider pour lui-même ?
    Durant de très nombreuses années – peut-être jusqu’à la seconde moitié des années quatre-vingt – le médecin était le sachant. Le malade livrait son corps à la science et devenait un objet dont la médecine s’employait à extraire le mal. Il n’était nullement question d’une forme de partenariat.
    L’arrivée du sida et les premiers malades ont inversé cette vision très infantilisante de la relation soignant-soigné. En effet, devant l’ignorance de ce qui est alors appelé le cancer gay, révélant l’incompréhension de la communauté scientifique, les personnes séropositives se sont instruites sur cette pandémie. Il fallait comprendre le mal qui les rongeait et qui risquait de les exclure de la société. Très rapidement, leur niveau de connaissance fut au moins égal sinon supérieur à celui des médecins. Patient et médecin devenaient partenaires.
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